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  • : Les Amis de Karl Marx
  • : Rien d’autre qu’un lieu de rencontre pour tous les communistes qui se réclament des principes édictés par Marx, Engels et Lénine et qui proclament la nécessité d’un parti révolutionnaire. Un lieu de rencontre pour tous les militants toujours fidèles à un syndicalisme de lutte de classe.
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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 20:04
Non à la violence !

La France est prise en otage par une minorité de casseurs en bandes organisées, qui n’ont d’autre but que la destruction et le pillage. C’est un appel à la résistance et à la fermeté contre cette violence sauvage qui s’impose à tous aujourd’hui. Depuis trop longtemps, ces milieux radicaux ont reçu le soutien du monde intellectuel et d’un certain nombre de médias. Il faut radicalement dénoncer ces complicités criminelles. Oui, criminelles. C’est un appel à la révolte contre cette violence que nous lançons devant vous aujourd’hui.

Non à la violence subie par plus de 6 millions de chômeurs [1], dont 3 millions touchent moins de 1 055 euros bruts d’allocation chômage [2].

Non à la violence du chômage qui entraîne chaque année la mort de 10 000 personnes selon une étude de l’INSERM [3].

Non à la violence subie par près de 9 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté (1 015 euros nets mensuels pour une personne seule), dont 2,7 millions de mineurs [4].

Non à la violence des inégalités devant la mort : l’espérance de vie d’un ouvrier est de 71 ans, l’espérance de vie d’un cadre supérieur est de 84 ans, soit 13 ans de différence [5].

Non à la violence de la destruction consciente de l’environnement, et de la destruction consciente des femmes et des hommes au travail.

Non à la violence subie par les agriculteurs : tous les trois jours, un agriculteur se suicide en France [6].

Non à la violence subie par les 35 000 morts de l’amiante entre 1965 et 1995 [7]. Aujourd’hui toujours, chaque année, 1 700 personnes meurent des suites de l’amiante [8].

Non à la violence des inégalités dans l’éducation : 17 000 écoles publiques ont fermé depuis 1980, selon l’INSEE [9].

Non à la violence en matière de logement : 4 millions de mal-logés en France selon la fondation Abbé Pierre, dont 140 000 sans domicile fixe [10]. On compte 3 millions de logements vacants en France [11].

Non à la violence subie par les morts retrouvés dans la rue : au moins 500 morts chaque année, selon le collectif Les Morts de la Rue [12].

Non à la violence subie par 1,8 millions d’allocataires du Revenu de solidarité active, un RSA de 550,93 euros mensuels pour une personne seule [13].

Non à la violence subie par les 436 000 allocataires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées, un minimum vieillesse de 868,20 euros pour une personne seule [14].

Non à la violence subie par les 2 millions de personnes qui reçoivent l’aide alimentaire, dont 70 % sont des femmes [15].

Non à la violence de l’évasion fiscale, soit un vol de 80 milliards d’euros chaque année par quelques-uns au détriment de tous, de l’éducation par exemple ou de la santé [16].

Vous pouvez continuer et compléter cette liste des vraies violences.

Mais ces chiffres et ces statistiques ne sont que des indications qui ne permettent pas vraiment de mesurer la profondeur de la violence subie par les corps et les âmes d’une partie des gens de ce pays. Violence de la fin du mois, violence des inégalités, violence du mépris de classe, violence d’un temps sans promesses. C’est évident, simple et profond. Leur violence en réponse n’est rien en face de la violence subie. Elle est spectaculaire, mais infiniment moins spectaculaire que la violence partout présente. Sauf que celle-ci, on ne la voit plus, elle est comme les particules fines dans l’air que l’on respire et d’ailleurs elle n’existe pas pour ceux qui ne l’ont jamais vécue, pour ceux qui sont du bon côté du doigt, pour ceux qui exercent cette violence et qui sont les complices, les véritables complices de cette violence-là, autrement meurtrière, autrement assassine. Mais pour les « petits moyens », depuis trop longtemps, elle est écrasante, mutilante, aliénante, humiliante. Et subie, depuis trop longtemps subie.

Ils se battent bien sûr, ils luttent, ils cherchent les moyens de lutter, les moyens de s’en sortir pour eux et leurs enfants. Pour tous.

Et un jour, quelqu’un a enfilé un gilet jaune.

Daniel Mermet

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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 20:15

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Chères Amies, Cher Amis,

Pour commencer cet édito, j’emprunte sans fausse pudeur, une des brèves que notre ami Philippe Mano a rédigées pour sa chronique habituelle du jeudi. En quelques phrases il résume fort justement la réalité et la portée de l’événement.

Cuba approuve massivement sa nouvelle Constitution
Sous ce titre le journal Le Monde rend compte du résultat du référendum de dimanche dernier.
Le projet de nouvelle constitution de Cuba, qui remplace celle en vigueur depuis 1976, a été soutenu par 86,8% des électeurs lors du référendum, dont la participation représentait 84,4% du registre électoral, selon des données préliminaires, annoncées lundi par la Commission électorale nationale (CEN).Sur un total de 7.848 milliards de votes, 86,8% ont accepté le nouveau texte, 9% l’ont rejeté et les 4,1% restants correspondaient à des votes blancs ou nuls, a déclaré la présidente du CEN, Alina Balseiro. Ces chiffres incluent les votes de l’exercice électoral de ce dimanche à Cuba ainsi que ceux du week-end dernier en dehors de l’île, auxquels n’ont participé que des diplomates et des membres d’autres missions officielles à l’étranger.
Selon les informations fournies par le CEN, un total de 6 816 169 Cubains ont voté "oui", alors que 706 400 ont voté « non ». Les votes blancs étaient de 198 674, pour un pourcentage de 2,53%, et les nuls totaux, 127 100, représentant 1,62% du total.
À Cuba, aucun processus de ce type n’a eu lieu depuis 1976, année du vote de la Magna Carta actuelle, qui a ensuite été approuvée par plus de 97% des votants, avec un taux d’abstention de 2%.

Et je me permets d’ajouter quelques commentaires.

Ce vote massif, libre, direct et secret, fait suite aux mois de consultation de la population rassemblant plusieurs millions de participants qui ont transformé le texte initial à plus de 60 % ! Le quotidien « Le Figaro » remarque que : « l’opposition qui appelle habituellement à s’abstenir ou à voter blanc a mené cette fois-ci une campagne énergique en faveur du non, largement relayée par la diaspora émigrée aux USA … « Les églises catholiques et évangélistes ont joué un rôle important dans cette construction de l’opposition ». Pour sa part le quotidien « La Croix » qui soulignait que le scrutin avait valeur de test, signalait : « désormais les Cubains ont accès à internet surtout depuis le déploiement en décembre de la 3G sur l’Île, TWITTER est devenu la caisse de résonnance des voix critiques… »

Rappelons que le texte prévoit l’irréversibilité du socialisme dans l’Île, le rôle dirigeant du Parti Communiste Cubain, il élargit les droits et les garantis individuelles, renforce le pouvoir populaire, celui des municipalités, promeut l’investissement étranger, apporte d’importants changements dans les structures de l’État et reconnaît différentes formes de propriété et parmi elles la propriété socialiste de tout le peuple et la propriété privée.

Le résultat de ce référendum sur la nouvelle constitution, plurielle qui respecte la diversité, a été acquis dans des circonstances particulières alors que les menaces des États-Unis sont devenues alarmantes. Le Président Trump qui multiplie les attaques contre le Venezuela a déclaré que les jours du communisme sont comptés dans ce pays souverain, mais aussi au Nicaragua et à Cuba ! Il n’exclut aucun moyen pour y mettre fin ! Discours dangereux, à prendre au sérieux et à dénoncer avec force. Il faut que ce Président « va-t’en guerre » se rende » compte que l’Amérique Latine, malgré les menaces, les intrigues, les manœuvres les plus diverses, défend avec raison et passionnément son droit bien mérité de rester une zone de Paix.

Et le peuple cubain, héroïque, vaillant et ferme, la direction politique du pays sortent renforcés de ce formidable exercice de pratique démocratique, avec une nouvelle constitution dont ils veulent faire la meilleure arme pour construire le futur de l’Île.

Bonne lecture !

Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France
Codirecteur de la lettre hebdomadaire et du site de CCF

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25 février 2019 1 25 /02 /février /2019 23:07
Le communiqué du PCF ne mentionne pas le nom de Maduro, ni de son gouvernement légitime
A propos du Venezuela - lettre ouverte à la direction du PCF
José FORT, Jean ORTIZ, Maïté PINERO

 

Chers camarades

 

A l’heure où nous écrivons, la tension est à son comble aux frontières du Venezuela. L’Amérique latine retient son souffle et le secrétaire général de l’ONU se tient en contact permanent avec le gouvernement légitime du président Maduro. La 68ème intervention militaire étasunienne dans ce continent aura-t-elle lieu ?

Ce 24 février, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, a déclaré : « les Etats-Unis vont passer aux actes contre ceux qui s’opposent au rétablissement de la démocratie au Venezuela ».

Les raisons de l’agression, l’Administration Trump ne les dissimule même pas : mettre la main sur les immenses réserves de pétrole, anéantir ce régime chaviste qui a contribué avec Cuba à faire progresser l’unité et l’intégration latino-américaine. Le retournement de conjoncture et l’arrivée au pouvoir de gouvernements de droite et d’extrême-droite laissent croire à Washington qu’il serait possible de faire table rase de ce que les hommes de Trump désignent comme « la troïka du mal : Venezuela, Nicaragua, Cuba ». Leur hargne et leur morgue sont sans limites et chaque jour charrie son lot de menaces. L’armée bolivarienne est sommée par Trump de trahir et de se rendre. Les familles des militaires sont menacées (« nous savons où elles se trouvent »). Plusieurs déclarations précisent qu’après le Venezuela, « nous nous occuperons du Nicaragua et de Cuba ». L’agression étasunienne qui a utilisé tous les moyens (organisation de la pénurie, sabotages, terrorisme de rue, campagne médiatique de mensonges) a porté la haine à son comble. Sur les réseaux sociaux, le mot d’ordre de l’opposition est devenu « colgados y quemados » (pendus et brûlés).

La genèse de cette agression est connue. Un article du journal « Le Monde », daté du 23 février, détaille les phases du complot ourdi à Washington qui s’est assuré du soutien des gouvernements de Madrid et de Paris. Ainsi s’explique le parfait tempo et la rapidité de la reconnaissance du putschiste Guaido, un inconnu, soudain propulsé sur la scène mondiale « président intérimaire » du Venezuela.

Ce pays est placé au centre d’un enjeu géopolitique mondial dont l’issue dira si le monde de demain sera un monde multipolaire ou un monde unipolaire, une sorte de Far-West sans frontières livré aux plus puissants et surtout au plus puissant, les USA.

Ces événements ne concernent pas seulement le Venezuela ou l’Amérique latine. Le 31 janvier dernier, 359 députés européens ont voté la reconnaissance de Guaido. Des élus de nos démocraties « modèles » ont élu le putschiste d’un pays et d’un continent qui n’est même pas le leur. Les présidents élus de France, d’Espagne, du Royaume-Uni et d’Allemagne ont reconnu un putschiste. Et tandis que les Etats-Unis font main basse sur les actifs de l’entreprise de pétrole vénézuélienne, Londres refuse de restituer l’or que la République bolivarienne lui avait confié.

Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, souveraineté populaire, principe de non-ingérence dans les relations internationales et Charte de l’ONU ont soudainement disparu. Si la machine de guerre étasunienne va à son terme, aucun pays ne pourra désormais vivre en souveraineté, vivre en paix.

Le communiqué du parti communiste français (« Stop à l’ingérence, l’intérêt du peuple vénézuélien doit prévaloir »), daté du 24 janvier, n’est pas à la hauteur de la gravité de la situation ni de la tradition de solidarité internationale de notre parti. Qualifier de non « responsable » la reconnaissance dont le putschiste a bénéficié est pour le moins léger. Si le coup d’Etat est bien reconnu en fin de texte, le premier paragraphe indique seulement que cela y « ressemble ». Pourquoi tant d’embarras ?

Ce communiqué, le seul produit, souligne que notre « unique parti-pris est celui de l’intérêt du peuple vénézuélien, celui de la paix et du dialogue national ». On y cite les noms de plusieurs présidents (Trump, Bolsonaro, Macron et l’intérimaire autoproclamé). A aucun moment n’est mentionné le nom du président Maduro, aucune mention de l’existence d’un gouvernement légitime à Caracas. Le parti communiste français avait pourtant un observateur lors des élections remportées par le président Maduro.

Et pourquoi l’intérêt que nous portons au peuple vénézuélien nous conduit-il à taire ce que dit l’ONU ? Le président Maduro est le seul président légitime ! Quel est cet intérêt qui nous conduit à ne pas mentionner la violation de principes aussi fondamentaux (pour les Vénézuéliens et nous-mêmes) que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le respect de leur souveraineté et la non-ingérence en relations internationales ?

Il faut être deux pour dialoguer. Or l’opposition, tenue en laisse par Washington, s’y refuse. L’ex président du gouvernement espagnol, Zapatero, qui avait mouillé sa chemise dans les négociations entre le gouvernement et l’opposition, à Saint Domingue, a raconté comment un coup de fil du Département d’Etat étasunien avait empêché la signature de l’accord et la participation de la droite aux élections. Pour imposer le dialogue, il est nécessaire de reconnaitre la légitimité du gouvernement de Caracas, ce que nous ne faisons pas clairement.

Ex journalistes de l’Humanité, ex correspondants à Cuba et en Amérique Latine, nous connaissons ce continent et ces peuples. Nous avons vécu là-bas durant des périodes de dictatures, de lutte armée et de révolutions triomphantes qu’il a fallu défendre contre les mercenaires de la « contra » et les assauts jamais découragés de l’impérialisme. Nous avons vu de près les massacres, les cimetières clandestins. Nous sommes aussi tous les trois, douloureusement liés à la guerre d’Espagne, fièrement liés au parti qui a mobilisé les Brigades internationales, dénoncé la non-intervention.

La timidité du communiqué du PCF nous consterne et nous bouleverse, car il est loin de ce que la situation d’extrême urgence exige, car il ne ressemble pas à notre histoire. Le peuple vénézuélien s’occupe assez bien de ses intérêts et l’aider suppose de reconnaitre l’expression de sa souveraineté et de sa résistance.

Cela ne signifie en aucun cas devenir « chaviste ». Nous sommes des communistes français. Nos principes remontent loin dans l’histoire de France et l‘histoire de notre parti s’est faite sur cette ossature-là, avec la chair et le sang des nôtres. Nous célébrons l’anniversaire des fusillés de l’Affiche rouge, celui de la Retirada, (l’Espagne compte toujours 130 000 « disparus » qui attendent justice dans les fosses communes) et nous savons que des milliers de vies sont menacées, tout comme dans le monde entier la liberté de décider pour soi. L’impérialisme n’a jamais reculé devant des milliers ou des millions de morts quand il pense pouvoir s’imposer.

Samedi, plusieurs associations avaient convoqué un rassemblement à Paris. Seuls partis présents le POI et la FI qui ont pris la parole. Un groupe de Jeunes communistes était là avec les drapeaux. Celui qui a parlé en leur nom nous a précisé qu’il était petit-fils de Républicain espagnol. Déterminés, mais orphelins de parti (« Mais où est le parti ? Où est le parti ? ») Un crève-cœur. Nous vous posons aussi la question : « Où est notre parti ? »

Nous ne pouvons en rester à cette absence coupable. Pour reprendre les termes du communiqué du PCF, ce n’est pas responsable. Nous vous le disons gravement, en toute responsabilité de militants communistes. Notre parti s’est comporté avec honneur et dignité quand tant d’autres ont disparu, se sont sabordés ou mués en sociaux-démocrates soi-disant de gauche. Et on sait ce qu’il est advenu. Ce qui se joue au Venezuela dépasse les frontières du continent même. L’histoire nous jugera.

 

Paris le 24 février 2019

José Fort
ex correspondant de l’Humanité à La Havane (1974-1977)
Jean Ortiz
ex correspondant de l’Humanité à La Havane (1977-1980)
Maïté Pinero
ex correspondante de l’Humanité à La Havane (1984-1989)

 
URL de cet article 34618
https://www.legrandsoir.info/a-propos-du-venezuela-lettre-ouverte-a-la-direction-du-pcf.html
 
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27 janvier 2019 7 27 /01 /janvier /2019 11:05
Le Comité Central du PCV

Le Comité Central du PCV

Suivez les évènements au Vénézuela sur le site du P.C.V.

 

https://prensapcv.wordpress.com/

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24 janvier 2019 4 24 /01 /janvier /2019 11:13

Lettre à Philippe Martinez

Depuis plus de deux mois, le mouvement dit des « Gilets jaunes », soutenu par 80 pourcent de la population, mobilise des centaines de milliers de travailleurs,

précaires, chômeurs, retraités, étudiants contre la politique libérale de ce gouvernement qui s’inscrit dans la continuité de ceux qui l’ont précédé.

Notre organisation CGT se positionne sur une ligne trop réformiste d’appel à la négociation systématique avec le capital alors qu’elle devrait s’appuyer sur le mouvement des « Gilets jaunes » qui par leurs mobilisations ont réhabilité le rapport de force comme unique voie de transformation sociale.

Sur les dernières années, les appels à la grève de la CGT, avec en ligne de mire syndicalisme rassemblé, n’ont pas été à la hauteur du rapport de force qui aurait été nécessaire face aux régressions sociales et dans le monde du travail que nous avons subies : Loi travail, ordonnances Macron, statut des cheminots,privatisation des biens publics, suppression de l’ISF, gestion managériale de l’école publique, retraites,santé,...

La CGT est et doit rester un syndicat de lutte de classe et de transformation révolutionnaire de la société en vue d’abolir le patronat et le salariat. Le rapport de force n’ayant jamais été autant à l’avantage du capital, il est fondamental de nous positionner en affirmant que le capital et le travail ne peuvent avoir des intérêts communs tel que l’affirme notre Charte constitutive, La charte d’Amiens (1906).

La grève est la principale action efficace dans la lutte des classes qui permet de perturber significativement la production et d’imposer les revendications des salariés.

Mais ces appels n’ont de sens que s’ils s’organisent de façon durable, à travers des appels reconductibles décidés et contrôlés par les travailleurs eux-mêmes.

Notre syndicat ne doit pas dialoguer avec le patronat, mais peut négocier avec lui pour entériner les nouveaux droits que la lutte sous toutes ses formes a permis d’imposer.

L’objectif à terme est bien sûr de prendre le contrôle total des moyens de production.

Les secteurs stratégiques servant l’intérêt général, ne peuvent être confiés à de intérêts privés, ils doivent être nationalisés sans contrepartie et placés sous le contrôle total des travailleurs. Une augmentation générale des salaires, une réduction du temps de travail, le retour à la retraite à 60 ans par répartition sont au premier rang de nos revendications.

C’est sur ces bases et ses revendications propres que nous appelons la CGT à amplifier le mouvement de contestation initié par les gilets jaunes et préparer les esprits à la nécessité de la grève reconductible dans toutes les entreprises et les services publics.

La Commission exécutive CGT Educ’action 40 réunie au collège de Montfort en Chalosse ce lundi 21 janvier 2019

 

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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 20:40
CGT-CGT/FSM-Gilets Jaunes : tous ensemble !
CGT-CGT/FSM-Gilets Jaunes : tous ensemble !
CGT-CGT/FSM-Gilets Jaunes : tous ensemble !

CGT-CGT/FSM-Gilets Jaunes : tous ensemble !

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14 janvier 2019 1 14 /01 /janvier /2019 22:56

APPEL A MANIFESTER

SAMEDI 19 JANVIER, 14h place Ste Ursule

TOUS ENSEMBLE !

Pour le SMIC à 1 800 €, le rétablissement de l’ISF, une juste répartition des richesses…

Parce que nous avons des revendications communes, l’union locale CGT de Bayonne appelle à un rassemblement samedi 19 janvier à 14h place Ste Ursule. Le cortège rejoindra le rassemblement « gilets jaunes » pour favoriser la convergence des luttes.

 

Parce qu’il est temps d’unir nos forces, contre cette politique des « ultras riches » qui continuent à s’engraisser sur le dos des citoyens, des travailleurs !

 

La CGT reste persuadée que les progrès sociaux se gagneront par la grève générale et la convergence des luttes

Nous revendiquons :

 

  • La diminution de la TVA sur les produits de 1ère nécessité

  • Le rétablissement de l’ISF

  • Le SMIC à 1800€ brut

  • Hausse de tous les salaires, des retraites et des minima sociaux

  • L’accès à la santé et aux soins pour tous

  • Une fiscalité équitable pour la population mais aussi pour les TPE, les PME-PMI

  • Le développement des services publics (hôpitaux, crèches, écoles, transport, énergie…)

Bayonne, le 14 janvier 2019

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13 décembre 2018 4 13 /12 /décembre /2018 20:00
Grèce : Solidarité internationale avec les organisations militantes en France et leur lutte contre la politique du président Macron

Aujourd’hui, le 13 décembre, des syndicalistes militants de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) et de son affilié grec, le PAME, ont entamé des activités de solidarité internationale avec le peuple et les travailleurs de France qui poursuivent leur lutte contre les politiques de l’UE, du FMI et de la Banque mondiale, mises en œuvre par le gouvernement antipopulaire de Macron.

Les syndicalistes se sont réunis ce matin aux portes de l’ambassade de France à Athènes, en criant des slogans contre les mesures anti-ouvrières en France.

En même temps, la FSM condamne l’attitude de l’ambassadeur de France qui a refusé d’ouvrir les portes et de recevoir une délégation.

Les syndicalistes ont collé leur résolution de solidarité aux portes de l’ambassade de France.

Grèce : Solidarité internationale avec les organisations militantes en France et leur lutte contre la politique du président Macron
Grèce : Solidarité internationale avec les organisations militantes en France et leur lutte contre la politique du président Macron
Grèce : Solidarité internationale avec les organisations militantes en France et leur lutte contre la politique du président Macron
Grèce : Solidarité internationale avec les organisations militantes en France et leur lutte contre la politique du président Macron
Grèce : Solidarité internationale avec les organisations militantes en France et leur lutte contre la politique du président Macron
Grèce : Solidarité internationale avec les organisations militantes en France et leur lutte contre la politique du président Macron
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Grèce : Solidarité internationale avec les organisations militantes en France et leur lutte contre la politique du président Macron
 
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12 décembre 2018 3 12 /12 /décembre /2018 21:54
Frères et soeurs, travailleurs et travailleuses de France, nous sommes avec vous encore le 14 décembre! - Déclaration de la FSM


Nous publions ci-dessous la déclaration de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) en solidarité avec la grande journée d'action nationale du vendredi 14 décembre à l'appel de la CGT :

Collègues, camarades, co-combattants, frères et sœurs,

qui luttez contre la politique du Président Macron, nous sommes avec vous une fois de plus, le 14 décembre 2018, où des fédérations militantes organisent des grèves, des manifestations et des activités multiformes, en exprimant le contenu de classe de la lutte.

De la part de la Fédération Syndicale Mondiale, de nos 95 millions de membres, qui vivent et luttent dans 130 pays des cinq continents, nous joignons notre voix internationaliste avec vous et nous soutenons vos justes revendications. Nous condamnons la Bourgeoisie et le Gouvernement de France, qui refuse, jusqu’aujourd’hui, de satisfaire les revendications des couches populaires qui se mobilisent depuis plusieurs jours.

Le fait que Macron et son gouvernement, malgré leurs combines et leurs manœuvres n’ont pas réussi à arrêter la combativité des travailleurs est très important.

En tant que FSM, nous lançons un appel à nos membres et nos amis à soutenir les initiatives de nos frères en France. La classe ouvrière, à l’avant garde de la lutte, avec ses mobilisations de grève peut porter un coup décisif au gouvernement Macron et paralyser la production capitaliste.

La classe ouvrière peut unir le peuple et isoler les éléments racistes et réactionnaires. Les syndicats de classe, avec leur expérience et leurs principes, peuvent donner du contenu et de la perspective également à la lutte de ces jours.

Nous condamnons la violence de l’État et le terrorisme contre les manifestants. La mobilisation de 100.000 policiers, l’utilisation de véhicules blindés, l’arrestation de 1.700 personnes et la barbarie du mécanisme étatique témoignent de l’hypocrisie du gouvernement.

Voilà le vrai visage des capitalistes et de tous leurs gouvernements.

D’une part, la violence d’État, l’autoritarisme, la diffamation des luttes en valorisant les médias; d’autre part, des invitations et des appels à de faux dialogues, ainsi que des réunions pour atténuer et “capturer” les travailleurs.

Aucun travailleur ne doit croire aux paroles fausses et aux promesses hypocrites de Macron.

Macron est également président-serviteur du capital et des transnationales. Il a décidé conjointement avec les autres dirigeants de l’Union Européenne, avec les autres dirigeants de l’OTAN, avec le FMI et la Banque Mondiale, de toutes les stratégies anti-populaires et anti-ouvrières contre la classe ouvrière et les couches populaires. C’est ça la vérité. Les ouvriers la connaissent.

Nous savons tous que c'est seulement avec la lutte unie de classe que nous pouvons rendre inutiles les politiques de l’Union Européenne, du FMI, et de la Banque Mondiale. C'est seulement par la lutte unie de classe que nous pouvons revendiquer une vie meilleure pour un monde sans la barbarie capitaliste.

Vive la classe ouvrière de France!
Vive la lutte coordonnée du 14 décembre!

Ci-dessous, nous publions également l'appel de la FSM à ses syndicats membres à témoigner leur solidarité avec les travailleurs français le 14 décembre en manifestant devant les ambassades de France :


FÉDÉRATION SYNDICALE MONDIALE

Athènes, le 11 décembre 2018

URGENT

APPEL AUX ORGANISATIONS MEMBRES DE LA FSM


Sujet: Solidarité avec la classe ouvrière de France

Camarades,

Le 14 décembre 2018 les Syndicats de France organisent des gréves et des manifestations massives ayant comme demandes principales :
- Augmentation du SMIC (salaire minimum),
- Augmentation des pensions
- Mesures de sécurité sociale
- Santé publique gratuite et d'autres demandes importantes et opportunes.

Le "miettes" que le Président Macron  a annoncé hier ne convainquent pas les travailleurs français.

La lutte des nos collègues français nécessite notre solidarité et appui.

La FSM, en tant qu'organisation syndicale internationaliste de classe, appelle ses membres à protester le 14 décembre auprès des ambassades de France dans leurs pays.

Avec des banderoles, avec des motions, avec des communiqués, avec des protestations collectives. Comme chaque organisation peut le faire.

Protestez le 14 décembre. Envoyez votre propre solidarité, Envoyez-nous des photos de votre activité internationaliste devant les ambassades de France.

Cette lutte encore. C'est la lutte de nous tous.


Le Secrétariat

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12 décembre 2018 3 12 /12 /décembre /2018 20:02
Déclaration du Parti Communiste de Grèce (KKE) sur les mobilisations en France

Annonce pour les mobilisations en France
du Parti Communiste Grec (KKE)


Le KKE exprime sa solidarité avec les mobilisations massives des travailleurs, élèves, étudiants et autres forces populaires des dernières semaines, en France, contre la politique des carburants ultra chers et leur imposition très lourde.

Il s'agit d'une partie seulement de la politique anti-populaire de classe du « visionnaire » Macron – partenaire étroit du gouvernement SYRIZA-ANEL – qui constitue le dernier mot des soi-disant réformes de l'UE, qui s'appliquent à toute l'Europe. Il s'avère que, quel que soit le gestionnaire d'une économie qui a comme stratégie de servir le capital et comme critère le profit capitaliste, il promeut des mesures dures contre les travailleurs et au nom de l'« économie verte ».

Le KKE condamne la répression féroce, l'état policier contre les manifestants, la réduction de l'action syndicale, et plus généralement des libertés populaires du gouvernement Macron. Le peuple français, les peuples européens ont la possibilité aujourd'hui de tirer des conclusions. La classe ouvrière, le peuple, peuvent dans chaque pays renforcer l'orientation anticapitaliste et antimonopoliste de leur lutte, et avec leur propre alliance sociale dépasser les manœuvres gouvernementales, ainsi que les forces qui tentent de qualifier le mécontentement populaire de décompression temporaire, anodine pour le système capitaliste. Qu'ils isolent les mécanismes réactionnaires qui incubent « l’œuf du serpent » et préparent le terrain pour tout type de provocation ou de calomnie du mouvement.

Le cheminement de reconstitution et d'émancipation du mouvement ouvrier, le renforcement de la syndicalisation des travailleurs, le renforcement de leur orientation de classe, sont la garantie que la voix des travailleurs et des autres couches populaires peut se renforcer et affronter tout type de distorsion et de verre déformant du système d'exploitation, ouvrant la voie à la lutte pour le pouvoir et l'économie qui serve leurs propres intérêts.

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