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  • : Les Amis de Karl Marx
  • : Rien d’autre qu’un lieu de rencontre pour tous les communistes qui se réclament des principes édictés par Marx, Engels et Lénine et qui proclament la nécessité d’un parti révolutionnaire. Un lieu de rencontre pour tous les militants toujours fidèles à un syndicalisme de lutte de classe.
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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 17:50

 

 

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Uncle Sam : One more time ?...

 

 

En juillet 1953, un armistice est intervenu en Corée et a mis fin à l'affrontement militaire entre les deux camps ennemis : la Corée du Sud et les Etats-Unis d'un côté, la Corée du Nord et la Chine, de l'autre.

Mais la paix n'a jamais été proclamée et malgré le pacte de non agression signé en 1991 entre Séoul et Pyongyang, le peuple coréen a toujours vécu, depuis lors, dans la crainte d'une reprise des hostilités.

 

Les médias occidentaux se font l'écho, aujourd'hui, d'une tension dans la péninsule, portée à son comble par le dernier essai nucléaire nord coréen du 12 février (le 3ème depuis 2006) effectué, selon Pyongyang, dans une logique de dissuasion « du faible au fort. »

Bien entendu, il ne peut s'agir là aux yeux de ceux qui nous informent que d'une nouvelle provocation du régime communiste dont l'ardeur belliqueuse menacerait la sécurité de la Terre entière...

 

En fait de provocation, il convient quand même de se poser la question suivante : « Qui provoque, qui dans cette affaire ? »

 

Dans le cadre de manœuvres militaires hostiles actuellement en cours et menées conjointement avec les forces sud-coréennes, les Etats-Unis ont publiquement revendiqué le survol de la péninsule par des bombardiers furtifs B 2, le 28 mars 2013. (Ces sympathiques engins de mort, réputés indétectables, peuvent emporter jusqu'à 18 tonnes d'armement guidé par satellite ou huit GBU 37 « antibunker. »)

Les mouvements de troupes ont été précédés par la présentation d'un « plan opérationnel conjoint anti provocation » qui constitue une menace directe, à l'utilité d'ailleurs contestable, compte tenu de l'écrasante supériorité militaire américaine. (Le budget militaire de la RPDC représente moins de 1 % de celui des USA.)

 

Sans qu'il soit nécessaire d'éprouver une quelconque sympathie pour le régime de Pyongyang, il apparaît clairement que les menaces d'utilisation de missiles balistiques par la Corée du Nord contre les bases américaines, notamment celles du Pacifique, répondent à l'engagement des bombardiers nucléaires US

dans le ciel de la péninsule. Les faucons de Washington n'en demandaient pas tant pour préparer l 'opinion publique mondiale à l'éventualité d'une prochaine intervention (y compris nucléaire) en Corée. Si un tel carnage venait à avoir lieu, il se solderait sans l'ombre d'un doute par des centaines de milliers ou en millions de morts.

Il est particulièrement remarquable que l'Administration Américaine à travers l'Histoire, nous a régulièrement servi les mêmes salades, sans que pour cela, une très large majorité des populations occidentales ne se pose la moindre question.

Citons quelques exemples significatifs mais non exhaustifs qui devraient pourtant nous inciter à ne pas constamment avaler les mensonges de la propagande US fidèlement répercutés par nos médias :

 

- Le 15 février 1898, les Etats-Unis prennent le prétexte de l'explosion de leur cuirassé « Le Maine » ancré dans le port de La Havane, pour déclarer, sans la moindre preuve de son implication, la guerre à l'Espagne et s'approprier l'île et sa plantation de canne à sucre...

 

- C'est en août 1964, que la CIA monte de toutes pièces une fausse agression Viet-cong contre ses troupes

qui lui servira de justification pour bombarder et envahir le Nord Vietnam...

 

- Le 25 octobre 1983, sous le prétexte absolument bidon de défendre la sécurité de ses ressortissants, les Marines débarquent à La Grenade et renversent le gouvernement légitime de l'île...

 

- Le 5 février 2003, devant le Conseil de Sécurité de l'ONU, Colin Powells exhibe de fausses preuves de l'existence d'armes de destruction massives en Irak. Ce méga-mensonge éhonté et criminel aurait entraîné pour n'importe quel autre gouvernement que celui des Etats-Unis sa mise au ban de la communauté internationale et son inculpation devant le Tribunal de La Haye...

 

On en passe et des meilleures...Alors, aujourd'hui, Oncle Sam, tu ne nous remettrais pas le couvert, par hasard ?....

 

Nous constatons en tous cas que l'impérialisme américain et ses supplétifs européens règlent leurs comptes avec les pays qui ont, peu ou prou, résisté à leurs ambitions économiques et politiques durant la période de la Guerre Froide et du bouclier soviétique . Après la destruction de l'Irak, de la Libye et celle en cours de la Syrie, est-ce aujourd'hui le tour de la Corée du Nord ?...En attendant, sans doute, celui de l'Iran et du Vénézuela ?...

 

Devant l'agressivité sans limite de l'impérialisme prêt à tout pour la conquête de nouveaux marchés, de nouvelles richesses, de nouveaux profits, les Amis de Karl Marx réaffirment le droit de chaque Etat à exercer sa souveraineté ; le droit de tous les peuples à disposer d'eux-mêmes sans intervention étrangère dans leurs affaires intérieures.

 

Ouvrons les yeux : Le capitalisme c'est la guerre !

 

 

 

Boucau le 2 avril 2013

 

 

 

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 13:18

 

Drapeau-CFDT-brule-.jpg

 

 

 

LES UNIONS LOCALES ET DES SYNDICATS CGT de :
Auchel-Béthune-Bruay-Lillers-Isbergues

 

Déclaration adoptée le 15 mars 2013.

 

NOUS NE NOUS CACHONS PAS, NOUS LE REVENDIQUONS
ET S’IL LE FAUT NOUS RECOMMENCERONS !

 

Que d’émotion pour un drapeau orange de 30 x 40 cm brûlé sur une fin de manifestation à Lille, mais très peu pour les millions de travailleurs, victimes des accords signés par la CFDT depuis 30 ans dans toutes les branches professionnelles, et rien pour celles et ceux qui risquent d’être des victimes de cet accord ANI paraphé entre autre par la CFDT, le partenaire officiel du Medef.

 

Le poète Aragon dans la « Ballade de celui qui chanta dans les supplices » écrivait : « Et s'il était à refaire, je referais ce chemin, une voix monte des fers et parle des lendemains. On dit que dans sa cellule, deux hommes cette nuit-là, lui murmuraient « Capitule » ! »

 

Dans sa déclaration du 15 mars, la Confédération CGT s’exprime ainsi dans le 3ème paragraphe : « Les divergences syndicales ne sauraient pour autant justifier des actes qui ne respectent pas le pluralisme des idées et des organisations, comme ce fut le cas récemment lorsqu’un drapeau de la CFDT a été brûlé à l’occasion d’une manifestation »… mais :

 

- Quand en février 2013, Laurent Berger dit « nous sommes prêts à l’affrontement avec la CGT, je suis syndicaliste, je sais ce qui est bon pour les salariés » ou critique vertement les actions des syndicalistes CGT à Goodyear ou à PSA en les qualifiant « positions dogmatiques » :

 

- Quand François Chèrèque en 2003 signe en catimini un accord avec le gouvernement malgré les millions de salariés dans les rues et dit « La CFDT se félicite que cet accord rende effectifs les acquis de la réforme du régime de base…//… cet accord garantit le pouvoir d’achat des retraites puisque celles-ci évolueront au minimum comme les prix… » :

 

- Quand Nicole Notat en 1997 parle de « manipulation de la détresse » à propos du mouvement des chômeurs et dit « je condamne l’occupation illicite des Locaux Assedic »… :

 

- Quand la CFDT écrit : « il faut augmenter les cotisations, ou augmenter la durée du travail, ou bien baisser les pensions »…

 

Depuis plus de 30 ans, la CFDT pourrit les droits des travailleurs en signant des accords de recul social dans les entreprises et dans les branches, et à chaque fois elle sort lavée de tous ses affronts…

 

Nous revendiquons cette action et cette destruction symbolique d’un drapeau trouvé sur le bord du trottoir, et peut-être abandonné par un déçu. Par ce geste, nous avons voulu dire clairement et sans détour : STOP Á LA TRAITRISE – STOP Á

 

LA COLLABORATION AVEC « CES GENS LÁ » - STOP, TROP C’EST TROP – STOP, IL Y A DES LIMITES Á L’UNITÉ SUR LE MOINS-DISANT !

 

Berger a-t-il respecté les travailleurs en signant cet accord le 11 janvier 2013 ?

 

Chèrèque a-t-il respecté les travailleurs en signant en 2003 puis en 2008 ?

 

Notat, Maire, Kaspar ont-ils respecté les travailleurs, une seule fois depuis 40 ans ?

 

A quel moment la CFDT a-t-elle respecté la CGT ou les autres syndicats quand il s’agissait d’accepter de signer le recul social, la fermeture des taules et la casse des droits ? Ceux qui signent de tels accords de recul ne sont jamais concernés par ce qu’ils ont signé pour les autres.

 

Et que chacun comprenne que nous ne capitulerons jamais et s’il était à refaire nous referons ce chemin même si une voix monte des fers et parle des lendemains.

 

Nous serons unis et déterminés dans la bagarre jusqu’au bout, contre le patronat et contre les traîtres, pour l’intérêt des salariés-es et de tous les travailleurs victimes du capitalisme et de l’injustice sociale…

 

Nos camarades réunis à Toulouse doivent aussi nous entendre… Assez de pactiser avec ceux qui signent tout, qui refusent l’unité dans nos entreprises et qui reculent devant les patrons !

 

Nous luttons pour nous, pour notre classe sociale et pour que nos enfants puissent nous regarder droit dans les yeux avec un sentiment de fierté, comme nous-mêmes honorons celles et ceux qui ont lutté et gagné hier pour nos droits d’aujourd’hui, au prix des larmes, de la sueur et du sang.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 23:27

fidel y hugo

 

 

Hasta la Victoria, siempre !

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 19:45
Le gouvernement basque (gauche abertzale EH Bildu) du Gipuzkoa (cap.régionale Donostia-San Sebastian-St Sébastien) a mis l'ikurriña et le drapeau venezuelien en berne sur le fronton de son bâtiment...
A mon humble avis, ça n'a pas dû se faire partout 

De : Xarlo Envoyé le : Ve, 8 Mar 2013 13:03
Sujet : Gipuzkoa solidaria de Venezuela
 
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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 13:46

8marsURSS Lénine à propos de la Journée internationale des travailleuses en 1921

Texte repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 


La journée internationale des travailleuses


 

Le trait essentiel, fondamental du bolchévisme et de la Révolution d’Octobre, c’est d’amener à la politique ceux qui étaient les plus opprimés sous le régime capitaliste. Les capitalistes les étouffaient, les dupaient et les pillaient aussi bien sous la monarchie que dans les républiques bourgeoises démocratiques. Cette oppression, cette duperie, ce pillage du labeur populaire étaient inévitables tant que subsistait la propriété privée de la terre, des fabriques et usines.


L’essence du bolchévisme, du pouvoir soviétique est de remettre tout le pouvoir d’Etat entre les mains des masses laborieuses exploitées, en dévoilant la duperie et l’hypocrisie de la démocratie bourgeoise, en abolissant la propriété de la terre, des fabriques et des usines. Ce sont ces masses qui prennent en main la politique, c'est-à-dire l’édification de la société nouvelle. C’est une œuvre difficile, les masses sont abruties et accablées par le capitalisme, mais il n’existe pas, il ne peut exister d’autre issue à l’esclavage salarié, à l’esclavage capitaliste.


On ne saurait amener les masses à la vie politique sans y attirer les femmes. Car en régime capitaliste, les femmes, la moitié de l’espèce humaine, sont doublement exploitées. L’ouvrière et la paysanne sont opprimées par le capital, et par surcroît, mêmes dans les républiques bourgeoises les plus démocratiques, premièrement elles ne jouissent pas de tous les droits, car la loi ne leur confère pas l’égalité avec les hommes ; deuxièmement, et c’est là l’essentiel, elles restent confinées dans « l’esclavage domestique », elles sont les « esclaves du foyer » accablés par les travaux ménagers, les plus mesquins, ingrats, durs et abrutissants, et en général par les tâches domestiques et familiales individuelles.


La révolution bolchévique, soviétique, coupe les racines de l’oppression et de l’inégalité des femmes de façon extrêmement profonde, comme aucun parti et aucune révolution au monde n’ont osé les couper. Chez nous, en Russie soviétique, il n’existe pas trace de l’inégalité des femmes par rapport aux hommes au regard de la loi. Le régime des soviets a totalement aboli l’inégalité odieuse, basse, hypocrite dans le droit matrimonial et familial, l’inégalité touchant l’enfant.


Ce n’est là que le premier pas vers l’émancipation de la femme. Aucun des pays bourgeois, même parmi les républiques les plus démocratiques n’a osé faire ce premier pas. On n’a pas osé, par crainte de la « sacro-sainte propriété privée ».


Le deuxième pas et le principal a été l’abolition de la propriété privée de la terre, des fabriques et des usines. C’est cela et cela seul qui fraye la voie de l’émancipation complète et véritable de la femme, l’abolition de « l’esclavage domestique » grâce à la substitution de la grande économie collective à l’économie domestique individuelle.


Cette transition est difficile ; il s’agit de refondre « l’ordre des choses » le plus enraciné, coutumier, routinier, endurci ( à la vérité, c’est plutôt une monstruosité, une barbarie). Mais cette transition est entreprise, l’impulsion est donnée, nous sommes engagés dans la nouvelle voie.


En cette journée internationale des ouvrières, on entendra dans les innombrables réunions des ouvrières de tous les pays du monde, saluer la Russie soviétique qui a amorcé une œuvre incroyablement dure et difficile, une grande œuvre universelle de libération véritable. Des appels galvanisants inciteront à ne pas perdre courage face à la réaction bourgeoise furieuse, souvent même sauvage. Plus un pays bourgeois est « libre » ou « démocratique », et plus les bandes capitalistes sévissent avec fureur et sauvagerie contre la révolution des ouvriers ; c’est le cas pour la république démocratique des Etats-Unis d’Amérique. Mais la masse ouvrière s’est déjà réveillée. La guerre impérialiste a définitivement éveillé les masses endormies, somnolentes, inertes de l’Amérique, de l’Europe et de l’Asie arriérée.


La glace est brisée dans toutes les parties du monde.


L’affranchissement des peuples du joug impérialiste, l’affranchissement des ouvriers et des ouvrières du joug capitaliste avance irrésistiblement. Des dizaines et des centaines de millions d’ouvriers et de paysans, d’ouvrières et de paysannes ont fait progresser cette œuvre. Voilà pourquoi l’affranchissement du travail délivré de la servitude capitaliste triomphera dans le monde entier.


4 mars 1921. Publié dans la Pravda du 8 mars 1921.

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 12:59

Déclaration du Gouvernement révolutionnaire
Hasta siempre, Comandante !

Chaavez, Fidel, EvoC’EST AVEC UNE DOULEUR PROFONDE ET LANCINANTE que notre peuple et le Gouvernement révolutionnaire ont appris la nouvelle du décès du Président Hugo Chavez Frias, et nous tenons à lui rendre un hommage vibrant et patriotique pour son entrée dans l’Histoire comme un enfant illustre de Notre Amérique.

Nous adressons nos plus sincères condoléances à ses parents, à ses frères, à ses filles et à son fils, ainsi qu’à toute sa famille, qui est désormais la nôtre, tout comme Chavez est aussi un enfant de Cuba, de l’Amérique latine et de la Caraïbe, et du monde.

En ce moment d’immense tristesse, nous partageons les plus profonds sentiments de solidarité avec le peuple vénézuélien, que nous accompagnerons en toutes circonstances.

Que la Révolution bolivarienne soit assurée de notre soutien le plus total et inconditionnel en ces journées difficiles.

Nous tenons également à réitérer notre soutien, notre encouragement et notre foi dans la victoire aux camarades de la Direction politico-militaire bolivarienne et du Gouvernement vénézuélien.

Le Président Chavez a livré une bataille extraordinaire tout au long de sa vie courte et féconde. Nous nous souviendrons toujours de lui comme le militaire patriote au service du Venezuela et de la Grande Patrie ; comme l’honnête, lucide, téméraire et vaillant combattant révolutionnaire ; comme le leader et commandant suprême qui a réincarné Bolivar, accomplissant son œuvre inachevée ; comme le fondateur de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique et de la Communauté des États latino-américains et caribéens.

Son combat héroïque et courageux contre la mort constitue un exemple inégalable de fermeté. Le dévouement admirable de ses médecins et infirmière a été une prouesse d’humanisme et d’abnégation.

Le retour du Président dans sa très chère Patrie vénézuélienne a changé l’histoire. « Nous avons une Patrie ! », s’était exclamé Chavez avec émotion le 8 décembre dernier, et il y est retourné pour affronter les plus grands risques que lui imposait sa maladie. Rien ni personne ne pourra arracher au peuple vénézuélien sa Patrie retrouvée.

Toute l’œuvre de Chavez nous apparaît invaincue. Les conquêtes du peuple révolutionnaire, qui le sauva du putsch d’avril 2002, et qui l’a suivi sans hésiter, sont désormais irréversibles.

Le peuple cubain le revendique comme l’un de ses enfants les plus illustres, et l’a admiré, suivi et aimé comme l’un des siens. Chavez est aussi cubain ! Il a senti dans sa propre chair nos difficultés et nos problèmes, et il a fait tout ce qu’il a pu, avec une extrême générosité, en particulier durant les années les plus dures de la Période spéciale. Il a accompagné Fidel comme un véritable fils, et son amitié avec Raul fut profonde.

Il a brillé dans les batailles internationales face à l’impérialisme, toujours dans la défense des pauvres, des travailleurs, de nos peuples. Enflammé, persuasif, éloquent, ingénieux et émouvant, il parlé depuis les entrailles des peuples, il a chanté nos joies et déclamé nos vers passionnés avec un éternel optimisme.

Les dizaines de milliers de Cubains qui travaillent au Venezuela lui rendront hommage en accomplissant avec ferveur leur devoir internationaliste, et ils continueront d’accompagner avec honneur et altruisme l’épopée du peuple bolivarien.

Cuba gardera une loyauté éternelle à la mémoire et à l’héritage du Commandant Président Chavez, et persistera dans ses idéaux d’unité des forces révolutionnaires et d’intégration et d’indépendance de Notre Amérique.

Son exemple nous guidera dans les prochaines batailles.

Hasta la victoria siempre !
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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 09:39

chaveztrab.gif

Les communistes vénézuéliens saluent une dernière fois le « camarade président » Hugo Chavez

 

Communiqué du Parti communiste vénézuélien (PCV)

 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

Le Bureau politique du Comité central du Parti communiste du Venezuela, pris d'une profonde douleur face à la disparition physique de notre président Hugo Chavez, leader indiscutable du processus bolivarien au Venezuela, en Amérique latine et dans le monde, souhaite exprime sa ferme détermination à continuer à porter haut le drapeau de la lutte de la révolution socialiste et de l'unité populaire révolutionnaire.

 

Le président Hugo Chavez, toute sa vie durant, a consacré tous ses efforts et a contribué à la construction et à la défense de la Patrie, en quête d'une société de justice et de liberté pour les travailleurs du Venezuela, d'Amérique latine et du monde entier, à gagner dans l'affrontement avec l'impérialisme mondial et ses laquais.

 

Il est incontestable que notre camarade président a toujours assumé avec une exemplaire discipline et abnégation révolutionnaire, la tâche difficile et exigeante qui consiste à conduire notre Patrie sur les sentiers de la construction d'une société plus juste, en faisant l'engagement de toute sa vie.

 

Bureau politique du PCV, nous condamnons les politiques de guerre médiatique et de manipulation entreprises par les secteurs réactionnaires du pays, allant dans le sens de l'impérialisme états-unien, principal ennemi de la classe ouvrière et des travailleurs.

 

Nous appelons le peuple vénézuélien, les forces politiques et sociales révolutionnaires à serrer les rangs, à rester vigilants face aux désirs de l'impérialisme à semer le chaos et la déstabilisation dans notre pays.

 

Nous devons faire preuve d'un très haut niveau d'organisation et de mobilisation disciplinée de notre peuple, ce dans tous les organes créés ces dernières années.

 

Nous faisons parvenir à ses proches, ceux qu'il aimait le plus et ceux qui l'ont aimé si tendrement, l'expression de notre soutien et de nos condoléances, en particulier à ses enfants et à ses parents.

 

Le Bureau politique rend hommage au camarade président HUGO RAFAEL CHAVEZ FRIAS, cadre révolutionnaire qui restera dans l'imaginaire collectif de notre Patrie comme un exemple de détermination, de dévouement, de courage et de grandeur révolutionnaire.

 

Nous lançons un appel au peuple vénézuélien à poursuivre ses efforts pour que le courage, la force, le désintéressement et l'amour infini pour l'humanité consubstantiels à la conduite et à l'action révolutionnaire du camarade président HUGO RAFAEL CHAVEZ FRIAS, soient désormais et pour toujours un exemple pour notre peuple et les nouvelles générations de combattants pour la vie.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 13:47

Notre contribution à la préparation du Congrès

La lecture du document d’orientation est fastidieuse. Dans ce document n’apparaît nulle part l’expression « lutte de classe », alors que nous voulons une CGT de lutte de classe et de masse, car celle-ci est indiscutable.

Nous considérons que le syndicalisme rassemblé nous a conduit à un alignement systématique sur le moins disant revendicatif, pour réaliser une unité de façade « au sommet » avec la CFDT et les autres syndicats réformistes, particulièrement lors des conflits de 2009 et 2010. Echec également de la Confédération Européenne des Syndicats à construire un syndicalisme européen de classe, indépendant des monopoles financiers et de la bureaucratie de l’Union Européenne.

La CGT doit mener le débat avec les autres organisations syndicales, sans s’aligner sur le calendrier et les méthodes des appareils réformistes dont nous ne partageons pas les orientations et surtout privilégierle débat sur le terrain.

Nous voulons aussi que la CGT revendique qu’aucun revenu (salaires, pensions, allocation)ne soit inférieur à 1700 € net.

Qu’elle revendique également la couverture sociale à 100% par la Sécurité sociale, incluant «la perte d’autonomie ». Le 100 % rendant caduque la nécessité de couvertures complémentaires, c’est ainsi la seule façon d’assurer l’égalité d’accès aux soins pour tous.

La Sécurité sociale doit être financée exclusivement par les cotisations patronales et la taxation des revenus du capital.

Dans l’article 27-6 des statuts modifié, la direction Confédérale propose de conserver la représentativité des retraités au congrès telle qu’elle est aujourd’hui, c'est-à-dire que les retraités restent des demi syndiqués tandis que leurs cotisations passeraient à 1 % du montant mensuel de leur pension ou retraite (régime de base + complémentaire) comme celle des actifs (article 34 des statuts). Pourtant les propos de Bernard Thibault, cités à de nombreuses reprises, « sur l’égalité dessyndiqués »: un syndiqué = une voix ne se retrouvent pas dans l’article 27-6. L’augmentation des cotisations de 0,5 à 1% peut entraîner (malgré la loi de finance rectificative pour 2012 qui vient d’instaurer un crédit d’impôt sur les cotisations syndicales pour tous les salariés et retraités non imposables) une baisse du nombre d’adhérents, en particulier de ceux qui ont les retraites les plus faibles. Cette baisse du nombre d’adhérents, qui est déjà engagée, entraînera de nouvelles difficultés financières. Au contraire, au lieu d’augmenter la cotisation syndicale des retraités mettons en place un plan ambitieux de syndicalisation et de continuité syndicale qui est un élément clé pour élever le rapport de force. Lorsque nous parlons decontinuité syndicale,Il est anormal de ne retrouver que très peu d’adhérentsactifs qui poursuivent leur adhésion à la retraite.

Il suffirait d’assurer au moment du départ un lien entre actifs et retraités pour conforter et assurer la continuité.

De plus, tout ce travail entrepris à la base donnerait un crédit beaucoup plus fort à notre organisation syndicale.

Force est de constater que nos permanents n’impulsent pas et sont souvent complètement détachés de la base.

Les conséquences de ce manque de volonté et de travail font que nous perdons énormément en efficacité.

.. Et pourtant, les élections des Très Petites Entreprises démontrent que notre crédibilité est toujours intacte.

Nous sommes toujours accaparés par des multitudes réunions des différentes structures syndicales, diverses commissions et autres, en conséquence nous délaissons le contact avec la base.

Ayons le courage de nous retrousser les manches et revenir au syndicalisme de masse, seul capable de mobiliser pour faire avancer nos revendications.

Les syndiqués réunis en AG s’abstiennent concernant les rapports d’activité et financier.

Les syndiqués réunis en AG votent contre le document d’orientation et la modification des statuts et règles de vie.

Boucau Tarnos le 28 février 2013

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 19:11

Mort de Kennedy.Match.PNGLe 22 novembre prochain marquera le 50ème anniversaire de l’assassinat de J.F. Kennedy et il fait peu de doutes que nos formateurs d’opinion y trouveront l’occasion de nous rappeler tout le bien qu’il faut penser de ce « héros » de l’Occident.

 

Pourtant, il ne suffit pas d’avoir été assassiné (par qui ?) pour entrer dans l’Histoire par la grande porte. Ce pur produit du système élitaire américain s’est en effet distingué par des décisions qui font de sa présidence une calamité pour les peuples du monde...

 

Entré en fonction en janvier 1961, dès mars, Kennedy lance un programme d’armement parmi les plus importants en temps de paix : il double le nombre de missiles nucléaires balistiques intercontinentaux ; augmente le nombre de bombardiers stratégiques et celui des autres missiles ; et quadruple les unités de lutte subversive dites « anti-guérillas ».

 

En avril, il ordonne de renverser le gouvernement révolutionnaire de Fidel Castro. Des bombardiers américains maquillés aux couleurs cubaines attaquent les bases aériennes de l'île et détruisent les appareils au sol tandis que des bâtiments de guerre appuient le débarquement sur l'île d’une troupe de 1.500 exilés cubains recrutés et entraînés aux États-Unis par la CIA. Cette « invasion de la baie des Cochons », perpétrée en violation flagrante de la légalité internationale, se solde fort heureusement par un échec cuisant des Etats-Unis et de leurs mercenaires. Mais le peuple cubain déplore 176 tués et 4.000 blessés.

 

En août, Kennedy déclenche l'opération Ranch Hand, une guerre chimique contre la population du Vietnam qui consiste à répandre, sur les forêts et les récoltes, un défoliant connu sous le nom d’agent orange. Jusqu'en 1971, près de 80 millions de litres de ce défoliant sont déversés sur le Sud du Vietnam, principalement par avion. Plus de 2,5 millions d’hectares de forêts et de terres sont contaminés.

 

L'agent orange, qui contient de la dioxine, est un danger pour l'être humain. Les personnes exposées peuvent développer des cancers de divers types ou, s'il s'agit de femmes, mettre au monde des enfants présentant des malformations rares et monstrueuses : absence partielle ou totale de membres, tête disproportionnée, tronc a deux têtes, absence de cerveau, ...

 

De tels enfants continuent de naître aujourd'hui car les mutations génétiques acquises par les personnes contaminées se transmettent à leur descendance. Selon les autorités vietnamiennes, 800.000 personnes seraient encore malades du fait de leur exposition à la dioxine et 150.000 enfants souffriraient de malformations.

 

Après la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants de l'entreprise IG Farben qui avaient produit le gaz Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz ont été jugés, reconnus coupables de crimes de guerre et condamnés. Serait-il anormal que les dirigeants civils et militaires des Etats-Unis qui portent la responsabilité de l'épandage de l'agent orange sur le Vietnam subissent le même sort ?

 

Pour Kennedy, qu'il suffise que sa mémoire soit définitivement associée à un des crimes les plus horribles du XXème siècle, et qu'en France, au moins symboliquement, l'on débaptise les rues et avenues - trop nombreuses - qui portent son nom. [1]

Agent orange.JPG

Victimes de l'agent orange

Arabesque 30x30.png

[1] En région parisienne, on trouve des rues ou avenues dédiées à Kennedy dans les villes suivantes : Paris (16ème), Le Bourget, Le Kremin-Bicêtre, Charenton-le-Pont, Nogent-sur-Marne, Rosny-sous-Bois, Massy, Alfortville, Montigny-le-Bretonneux, Villeneuve-Saint-Georges, Viry-Châtillon, Antony, Pavillons-sous-Bois, Colombes, Saint-Maur-des-Fossés, Créteil, Saint-Maurice,... Même chose en Bretagne à Saint-Malo, Brest, Quimper, Lorient, Auray, Guingamp, Carhaix, Landerneau,... En plus d'un cours et d'un gymnase, Rennes a même donné le nom de Kennedy à une de ses station de métro.

Jean-Pierre Dubois

 

http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 17:17

390806.jpg Des succès importants pour les syndicats sur des positions de classe lors des élections professionnelles en Grèce

Communiqué du Parti communiste de Grèce (KKE) traduit pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

Un nouveau pas en avant a été réalisé par les travailleurs dans le premier port du pays, au Pirée, ainsi que dans un certain nombre de fédérations importantes comme celle du bâtiment et celle de l'agro-alimentaire, le tout dans les efforts pour inverser le rapport de force en faveur des syndicats sur des positions de classe.

 

Les travailleurs, en apportant leur soutien aux listes soutenues par le PAME, à sa plate-forme de revendication et sa ligne, ont confirmé les liens forts forgés avec les forces sur des positions de lutte dans le rude affrontement de classede la période précédente, sur le terrain.

 

Au 33ème congrès du Centre de travail du Pirée, l'organisation sur une base locale des syndicats d'une des plus grandes villes du pays, les travailleurs ont accordé la première position à la liste militante « Initiative syndicale démocratique et unifiée » (DESK), partie prenante du PAMEet dans laquelle les communistes travaillent, pour la troisième fois de suite. Le DESK a obtenu 43,5% des voix et 8 sièges au comité exécutif, à comparer avec les 36,3% et les 7 sièges obtenus lors du scrutin précédent.

 

Dans le cadre des élections du 23 ème Congrès de la Fédération des travailleurs du bâtiment, les forces sur des positions de classe restent à la tête de la fédération avec une large majorité. La « liste démocratique unitaire des travailleurs du bâtiment » (PEDS), soutenue par les forces sur des positions de classe, a reçu les voix de 156 délégués et 27 des 31 sièges au Bureau national.

 

Enfin, au 28 ème Congrès de la Fédération des travailleurs de l'industrie agro-alimentaire, les forces sur des positions de classe se sont encore renforcés avec 80% des voix et ont obtenu 12 des 15 sièges au Bureau national. En fait, le rassemblement de la liste « Intervention indépendante » de SYRIZA, avec PASEKE (socialiste) et DAKE (droite) a vu le jour, formant une liste « anti-PAME » qui a reçu 3 sièges, perpétuant la tactique entamée en 2004.

 

Ces résultats sont le fruit de l'activité inlassable des forces sur des positions de classe sur les lieux de travail, dans l'organisation de la lutte pour défendre les droits des travailleurs, contre la ligne politique anti-populaire du capital, du gouvernement et de l'UE.

 

Les grèves importantes des marins et du personnel technique à bord, bravant la « mobilisation civile »[NdT : loi martiale contraignant les grévistes à reprendre le travail]ordonnée par le gouvernement, qui collabore avec les armateurs, en sont emblématiques. L'affrontement sur les conventions collectives dans l'industrie agro-alimentaire en est symptomatiaue, ou encore celui sur les questions de santé et de sécurité dans l'industrie du bâtiment où les forces du PAME se sont affrontés aux industriels et aux grandes entreprises du bâtiment dans des grèves significatives, dans des assemblées générales et des dizaines de mobilisations.

 

Une fois de plus, le syndicalisme patronal et gouvernemental n'a pas été en mesure de réaliser sa mission et de changer le rapport de forcedans ces fédérations syndicales par les manipulations électorales visant à piéger les travailleurs et à les soumettre sans condition aux appétits du capital.

 

La reconnaissance exprimée par les travailleurs pour le PAME, et sa lutte de classe conséquente, souligne que la ligne de l'affrontement avec le capital ainsi qu'avec les directions collaboratrices est une condition préalable au renforcement des forces sur des positions de classe. C'est ce qui peut rassembler les travailleurs et exprimer au mieux leurs besoins.

 

Pour cette raison, nous travaillons à la construction de nos luttes contre le pouvoir du capital, pour défendre et lutter pour les besoins des familles issues de la classe ouvrière et des couches populaires, car les travailleurs, eux, peuvent vivre sans patrons et sans exploitation capitaliste

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