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  • : Les Amis de Karl Marx
  • : Rien d’autre qu’un lieu de rencontre pour tous les communistes qui se réclament des principes édictés par Marx, Engels et Lénine et qui proclament la nécessité d’un parti révolutionnaire. Un lieu de rencontre pour tous les militants toujours fidèles à un syndicalisme de lutte de classe.
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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 15:18

Georges

 

 

COMMUNIQUE DU 5 AVRIL 2013

 

Comme Xabier Lopez Peña, prisonnier politique basque mort le 31 mars 2013 : Georges Abdallah doit-il lui aussi mourir en prison pour être libre ?
Georges Abdallah entame sa 30° année de prison alors qu'il est libérable depuis 16 ans. Aski ! Nous exigeons sa libération immédiate !


1. Annulation de la libération conditionnelle par la Cour de Cassation
Hier, la Cour de Cassation, la plus haute cour d’appel en France a statué contre la libération de Georges Abdallah, sous le prétexte que son extradition ne permettrait pas une surveillance électronique d’1 an après sa mise en liberté conditionnelle. Son expulsion était la condition de sa mise en liberté conditionnelle. Le document détaillant les délibérations et la décision du tribunal ne ferait aucune référence aux accusations d’origine pour justifier son maintien en détention.


Nous dénonçons la non-indépendance de la justice Française qui, dans le cas de Georges, fut obligé de se soumettre aux injonctions d'États étrangers pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la "justice".

Des militants libanais sont en attente d'une audition le 11 avril 2013 auprès du TAP (Tribunal d'Application des Peines)où ils espèrent remettre en cause la décision de la Cour de Cassation.
Cependant, il est difficile de savoir si la décision de jeudi peut être contestée. «Selon la justice française, un cas comme celui-ci ne peut être contesté» a déclaré à Al-Akhbar le frère du prisonnier, Joseph Abdallah. Au Liban, des dizaines de militants sont rassemblés devant l’ambassade française pour protester contre la décision de jeudi, dans la continuité de plusieurs mois de manifestations et de sit-in incessants pour exiger la libération de Georges Abdallah.


2. Une libération conditionnelle reportée depuis 15 mois...
Le 19 novembre 2012, la demande de libération conditionnelle de Georges Abdallah a été accordée par la justice. Or depuis 6 mois, l'actuel gouvernement PS de l'État français s'obstine à ne pas signer l'arrêté d'expulsion conditionnant sa mise en liberté en prolongeant ainsi son acharnement à l'encontre de ce prisonnier politique communiste libanais. Désormais, Georges Abdallah est donc dans l'attente de la signature d'un seul homme pour sortir de prison : celle du Ministre de l'Intérieur de l'État français, Manuel VALLS qui la lui refuse jusqu'à présent.
Le caractère politique de cette affaire n'est plus à démontrer. En effet, alors que le Tribunal de Pau relaxe Georges (19 novembre 2003), le ministère public se pourvoit en cassation sous la pression des États-Unis et d'Israël... Aujourd'hui encore la décision
revient n'ont pas à la justice mais au Ministre de l'Intérieur car il s'agit bien d'une décision politique et non juridique. C'est une honte pour l'État français!

.

 Criminalisation des prisonnier(ère)s politiques
Cette criminalisation vise tout particulièrement les prisonnier(ère)s politiques dont la condition est systématiquement niée par l'État français en étant considéré(e)s comme des terroristes et en étant soumis à un Régime et à des Lois d'Exceptions tout en subissant la condamnation à mort au travers de l'extermination lente en prison comme cela a eu lieu le 31 mars 2013 avec la mort du prisonnier politique basque Xabier Lopez Peña.
C'est pourquoi, Georges Abdallah a rejoint la grève de la faim réalisée actuellement par le collectif des prisonnier(ère)s politiques basques pour dénoncer la mort de Xabier Lope Peña due à une situation de tortures et de condamnations à mort illégales qui ne dit pas son nom... quand il s'agit de vengeance et terreur d'État!


3. Criminalisation de la solidarité
Nous dénonçons aussi la criminalisation du mouvement populaire de solidarité. En effet, aujourd'hui à 18h : un manifestant solidaire avec Georges comparaît au Tribunal de Grande Instance à Paris en étant accusé d'être «l'organisateur d'une manifestation non déclarée», après une mise en garde à vue le 31 janvier 2013 qui a duré plus de 18 heures... Ce jour-là, c'est aussi l'interpellation de 44 manifestant(e)s, lors du même rassemblement de solidarité avec Georges qui se déroulait à proximité du Ministère de l'Intérieur de l'État français... Nous ne céderons pas face à ce chantage et nous manifestons notre entière solidarité avec ce manifestant jugé aujourd'hui à Paris.


L'État français mène une politique de muselage et de terreur afin d'imposer un modèle de société capitaliste qui, comme on a pu le voir ces dernières années, ne marche que pour les riches en faisant payer les pauvres (crise économique, chômage en hausse, pauvreté en augmentation, austérité...). La répression violente envers les mouvements sociaux (Notre-Dame-des-Landes, Continental, PSA...), les arrestations arbitraires, le maintien en prison de prisonnier(ère)s politiques, les lois d’exceptions mises en place en sont une claire démonstration.
Par conséquent, nous en concluons que la solidarité est une résistance active qui permet de sauvegarder les droits fondamentaux tout en développant la conscience que ce système d'oppressions multiples n'en forme qu'un seul au service des intérêts d'une poignée de nantis...
C'est pour dénoncer tous ces faits que nous appelons à un rassemblement à Bayonne le jeudi 11 avril (jour de la décision rendue par la Cour d'Appel) à 18h devant la sous- préfecture.
Solidarité avec Georges Abdallah au Pays Basque
Email. csgabaiona@gmail.com

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