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  • : Les Amis de Karl Marx
  • : Rien d’autre qu’un lieu de rencontre pour tous les communistes qui se réclament des principes édictés par Marx, Engels et Lénine et qui proclament la nécessité d’un parti révolutionnaire. Un lieu de rencontre pour tous les militants toujours fidèles à un syndicalisme de lutte de classe.
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 15:34
 

DECLARATION DU ROCML
SUR LES ELECTIONS REGIONALES DU 14 MARS 2010

 

 

 

QUELS QUE SOIENT LES GAGNANTS OU LES PERDANTS, CES ELECTIONS

NE FERONT PAS PROGRESSER LA CAUSE DU PROLETARIAT ET DU PEUPLE.

 

 

La position des communistes marxistes-léninistes vis-à-vis des élections est exprimée dans une déclaration du CNUMCF adoptée à l’unanimité le 6 Janvier 2007

 

« Selon la théorie marxiste-léniniste vérifiée par l’histoire :

 

La voie générale, la stratégie de la prise du pouvoir par le prolétariat, c’est le soulèvement violent des masses, l’insurrection dirigée par le parti communiste. Les communistes doivent travailler pour en créer les conditions.

 

Le prolétariat ne peut pas renverser le pouvoir de la bourgeoisie et s’emparer du pouvoir d’Etat par les élections, que ce soit à la faveur d’une majorité parlementaire ou de toutes autres élections dont les règles sont fixées sous la dictature de la bourgeoisie.

Les élections sont une activité secondaire soumise aux objectifs stratégiques. Elles ne peuvent en aucun cas se substituer à ces objectifs. Le centre de gravité est l’action extraparlementaire pour le pouvoir politique. L’électoralisme et le crétinisme parlementaire ne peuvent que conduire à l’échec et à la dégénérescence des partis communistes et ouvriers.

 

Cependant, la participation aux élections et à d’autres institutions représentatives bourgeoises n’est pas à exclure de la pratique des communistes. Cette participation peut être utile et même nécessaire selon les conditions objectives concrètes.

Boycott, abstention, bulletin nul ou rouge, présentation de candidats, vote pour des candidats non communistes : la théorie et la pratique marxiste-léniniste n’exclut aucune possibilité à priori, pourvu que la tactique choisie serve les intérêts stratégiques.

 

La tactique électorale doit donc avoir pour fonction de faire progresser le mouvement révolutionnaire vers ses objectifs stratégiques, en partant des conditions concrètes dans lesquelles se trouvent ce mouvement et le mouvement communiste.

En aucun cas, la tactique définie ne peut ignorer ou aller à l’encontre de ces objectifs. »

 

Posons la question : la tactique de soutien et de participation aux listes dites de « front de gauche élargi » permettrait-elle de faire progresser le mouvement ouvrier ne serait-ce qu’un petit pas dans la voie de la révolution ?

Cela supposerait qu’elle puisse favoriser les tâches des communistes dans la période présente, à savoir :

- Développer les luttes de classes et élever le niveau politique de ces luttes en y diffusant la politique des communistes au niveau des mots d’ordre et des formes de lutte anticapitalistes, en les reliant à la stratégie de la conquête du pouvoir et du socialisme,

- Combattre le réformisme sous sa forme actuelle, l’anti-libéralisme keynésien comme alternative au néo-libéralisme qui fonde les politiques impulsées par les monopoles internationaux,

- Faire reculer l’influence sur les travailleurs des partis réformistes,

- Consolider et faire progresser la conscience politique de la fraction des travailleurs qui en ont fait l’expérience, et ont compris la trahison des directions politiques et syndicales réformistes,

- Rallier à l’organisation communiste les éléments les plus combatifs et les plus avancés politiquement,

- Avancer dans l’unification des communistes marxistes-léninistes dans un seul parti.

 

A la différence du PCOF et du RCC, le ROCML estime que la tactique de participation-soutien aux listes de « front de gauche élargi » est incapable de donner à ces objectifs ne serait-ce que le commencement d’un début de réalisation. Plus grave, cette tactique va à l’encontre de ces objectifs.

Ainsi en effet, cette tactique dénature l’intervention politique des communistes en la rabaissant au niveau de l’anti-libéralisme et du réformisme keynésien. Nulle part, dans les déclarations publiques du PCOF et du RCC ne figurent les mots capitalisme et socialisme !

Nulle part n’est dénoncée la nature réformiste du P«C»F, du Parti de Gauche et autres colistiers NPA, verts ou autres... Dire la vérité, il est vrai, ce serait affaiblir le « front »…Mieux vaut faire croire pour le succès du « front » que ces alliés défendent les intérêts des travailleurs !

Quant à l’objectif espéré de redonner confiance aux travailleurs, il est manifestement illusoire et paradoxal. Comment en effet ces alliances électorales pourraient-elles reconstruire la confiance des travailleurs alors que des dizaines d’années d’expériences de ce type montrent au contraire qu’elles sont la cause de la déroute du P«C»F  et du reflux du mouvement ouvrier ?

Une organisation communiste authentique ne peut pas être inconsciente des effets néfastes de cet opportunisme électoral. En persistant dans cette voie, le PCOF et le RCC font reculer la conscience et la force du mouvement ouvrier et populaire, ils entravent la construction d’un véritable parti Communiste Marxiste-léniniste et renforcent les partis réformistes.

Le ROCML désapprouve cette dérive.

 

Au stade actuel du développement du mouvement communiste organisé, et parce qu’ils sont divisés, les communistes n’ont pas les moyens de participer aux élections selon la théorie marxiste –léniniste, pour les utiliser comme tribune.

Ils n’y parviendront pas d’avantage en réussissant à se faufiler sur un strapontin dans une liste dirigée par ceux qui ont mené depuis de longues années, et qui continuent à mener, la classe ouvrière d’illusions en échecs et à qui en définitive ils n’apporteront que leur caution.

 

Le combat des communistes est ailleurs : Leur tâche est de gagner au combat et à l’organisation révolutionnaires la fraction avancée de la classe ouvrière en rupture avec le réformisme et ses organisations. Elle est de créer cette rupture. Elle est de construire et de faire grandir l’organisation communiste unifiée, le Parti, l’instrument indispensable pour conduire le prolétariat à la conquête du pouvoir, pour détruire le capitalisme et pour construire le socialisme.

Cela suppose la clarté et exclut toute politique qui efface ou masque les démarcations et qui crée la confusion.

 

Pour être clair, le ROCML appelle à ne voter pour aucune liste, ni de droite ni de gauche, fût-elle de « front de gauche », élargie ou pas à un figurant avec l’étiquette « marxiste-léniniste ».

 

ROCML

10 février 2010

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