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Qui Sommes-Nous ?

  • : Les Amis de Karl Marx
  • : Rien d’autre qu’un lieu de rencontre pour tous les communistes qui se réclament des principes édictés par Marx, Engels et Lénine et qui proclament la nécessité d’un parti révolutionnaire. Un lieu de rencontre pour tous les militants toujours fidèles à un syndicalisme de lutte de classe.
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31 août 2004 2 31 /08 /août /2004 00:00
 

Boucau (Francia) el 31/08/2004



CARTA PARA LOS CINCO DE MIAMI



Estimados companeros Antonio, Fernando, Rene, Gerardo y Ramon.


Los que os enviamos este escrito, somos un grupo que nos titulamos “Los amigos de Karlos Marx”.

Siempre hemos hecho causa comun con la Revolucion Cubana, como revolucion justa y al servicio del pueblo de Cuba y de todos los pueblos.

Despues de esta presentacion estamos indignados con las penas injustas que les han aplicado los imperialistas, acusandoles de terroristas.

Es indignante que los Estados Unidos, pais al que conocemos sobre todo por su agresividad a los pueblos, y en especial a su pueblo a Cuba a quien si podria lo mataria de hambre.

La causa antiterrorista que os han puesto en esa situacion de condenados a esas penas tan largas, no os debe hundir, pues su consiencia esta limpia como las aguas cristalinas, han luchado contra los terroristas, han cumplido con la causa de su pueblo y su gobierno, la lucha siempre ha sido asi, tener confianza pues sabeis que vuestro gobierno, su pueblo y la solidaridad internacional tambien estan a vuestro lado.

Sabeis que vuestras familias estan protegidas y esto tambien es punto bueno a vuestro lado.

No sabemos si esta carta llegara a sus manos a causa de la censura, si asi es, pensar que nosotros desde aqui al sur de Francia, trataremos de poner nuestro grano de arena como se dice para su pronta liberacion.

Con abrazos camaraderiles, estos que siempre estaran con vosotros.

« Los amigos de Karlos Marx » y sus firmas




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16 août 2004 1 16 /08 /août /2004 00:00



 En Irak, le monde assiste à l’une des plus brutales boucheries impérialiste de l’Histoire sans lever le petit doigt.

Depuis le 5 août dernier à Nadjaf, les troupes de Bush ont tué et blessé des centaines de chiites. C’est un massacre militaire calculé, une exécution en plein jour avec un minimum de pertes américaines et sans que personne, aucun gouvernement, aucune organisation, n’élève la moindre protestation contre l’administration criminelle de Washington.

Depuis 17 mois d’occupation militaire, les yankees ont tué des dizaines de milliers d’iraquiens dont des femmes, des enfants et des vieillards. La torture est pratiquée de manière courante contre ceux qui osent s’élever contre l’occupant.

Mais où sont donc passés les pacifistes, les chrétiens, les progressistes, les gens de « gôche », les « nouveaux » communistes, les ligues et les cliques dites révolutionnaires ?

Où sont donc passés les alter mondialistes, les philanthropes, les défenseurs des Droits de l’Homme de tous poils qui n’en finissent pas du haut des tribunes internationales de donner des leçons de démocratie à la planète toute entière ?

Ils sont tous aux abonnés absents pendant que les soldats de la coalition font du tir aux pigeons sur des êtres humains en Irak.

Mais peut-être ne sont-ils pas au courant ?


A Athènes, la « trêve olympique » du fric et de la dope bat son plein et anesthésie via les médias des milliards de drogués du petit écran.

A Lourdes, le « pèlerin de la paix » promet le ciel pour demain à tous ceux qui l’écoutent en se gardant bien d’excommunier ceux qui déclenchent l’enfer aujourd’hui sur la Terre.

Et le décervelage organisé par le système en place continue...

La mort, les massacres capitalistes de masse, comme celui perpétré en ce moment en Irak, se sont convertis en statut quo acceptable, en une espèce de mélancolie philosophique très vite occultée par le bruit du cirque des élections « libres » qui donneront prochainement au nouveau Président des Etats-Unis la légitimité « démocratique » qui lui est nécessaire pour continuer le pillage impérialiste de la planète.


Ave César Bush, ceux qui crèvent dans le cimetière de Nadjaf te saluent.


Et nous, on fait quoi ?


Boucau le 16 août 2004

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 00:00
 

Face aux ravages de la concentration et de la globalisation capitaliste, un fort mécontentement monte dans l’ensemble de la population et provoque prise de conscience politique et révolte.

Les récentes mobilisations contre la mondialisation et contre la politique de l’Union Européenne, contre l’Europe des transnationales sont des signes positifs.


Même s’il serait faux d’attribuer aux manifestations la tournure prise par la conférence de SEATTLE, elles ont témoigné d’une prise de conscience et de ses limites.

Après comme avant SEATTLE, le capitalisme multinational impose sa liberté d’exploiter les travailleurs du monde. Il appartient à ces derniers de tirer profit des contradictions et des fissures révélées par la conférence et d’œuvrer à dresser un rempart de plus en plus massif face au rouleau compresseur du capitalisme mondial.


Les forums altermondialistes, lieux de confrontation des stratégies, n’ont pris jusqu’ici aucune décision. On ne peut en rester là : ces rencontres doivent déboucher sur des invitations concrètes, des appels à la mobilisation.

Bien plus importantes que le Forum Social Européen de Florence, en lui-même, ont été la manifestation du samedi et l’appel du 15 février 2003 contre la guerre qui s’en est suivi.


La manifestation planétaire contre l’intervention de l’impérialisme américain et de ses alliés en Irak démontre la justesse de cette ligne de combat et l’émergence d’une possible coordination mondiale des forces anticapitalistes à travers le mouvement altermondialiste.


La voie sans issue du réformisme :


Il est clair qu’aujourd’hui, des secteurs importants du capitalisme ressentent le besoin de réagir contre le « capitalisme sauvage » et ses effets destructeurs, d’introduire une réglementation contre la spéculation sans frein qui mène inéluctablement à l’abîme.

Ces courants réformistes se donnent pour but de récupérer la colère et les capacités d’action des forces prolétariennes afin de prolonger le capitalisme en prétendant promouvoir un « capitalisme bien tempéré ».

Le vide politique actuel, la démission des principales organisations syndicales et politiques génèrent la disparition des repères de classe et laissent la place aux fausses solutions.

Une réflexion sur « comment mieux faire fonctionner le capitalisme » est le contraire de la mise en cause du capitalisme et même de la spéculation, dont il s’agit de limiter l’excès.

On reste dans le système, on empêche que soient réellement posés les problèmes

En quoi, par exemple, une taxation des spéculations financières pour les réguler mieux les maintenir, changera-t-elle quelque chose au chômage, à la détérioration des conditions de travail, à la flexibilité sans limite et aux suppressions d’emplois ?

Le projet « Taxe Tobin » est de mobiliser une partie de l’opinion sur l’idée qu’il suffirait de mettre « un grain de sable dans les rouages de la spéculation » (B. Cassen) en limitant des pratiques parasitaires qui sont des obstacles au prélèvement classique de la plus-value.

Avec quelques retouches, le capitalisme pourrait devenir plus gentil, plus civilisé, alors que par nature il applique la loi du profit avec sauvagerie, et que ses multinationales ne connaissent aucune limite à l’exploitation des peuples.

Les revendications qui ne mettent pas en cause le système au fond et entretiennent l’espoir d’un aménagement qui améliorerait et moraliserait ce dernier sont dangereusement illusoires.

Comment croire que l’impérialisme pourrait devenir gentil et compréhensif et qu’il accepterait la mise en place d’une O.M.C., d’un F.M.I., d’une O.C.D.E., d’une Union Européenne altruistes et humains !...

Le problème général de la marchandisation de toutes les activités humaines, les problèmes de la « malbouffe » soulevés par les classes moyennes concernent l’ensemble du prolétariat. Il faut certes rechercher la convergence de toutes les oppositions au capitalisme, mais il faut à tout prix éviter que l’action se fasse dans la confusion en gommant les intérêts de classes, il faut éviter une récupération du mécontentement populaire, qui le ramènerait à un rôle de sauvegarde du régime d’exploitation.

Le problème des travailleurs dans le monde n’est pas de chercher un moyen d’améliorer le fonctionnement du capitalisme et lui permettre de prolonger son exploitation, mais de mettre fin à l’exploitation capitaliste.

Boucau le 01/05/2004

NB/ Sur ce problème de l’altermondialisme, « Les Amis de Karl Marx » ont fait leur les positions exprimées par Marcel Debelley dans la revue « Regroupement Communiste ».



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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 00:00



Le 1er mai est né officiellement, le 20 juillet 1889 à Paris, au 42, rue Rochechouart, lors du Congrès de la IIème Internationale socialiste réuni à l’occasion des célébrations du Centenaire de la Révolution Française.

Le mouvement socialiste international regroupant de nombreuses fédérations de syndicats et groupes corporatifs ouvriers avait fixé son rendez-vous à cette occasion, sans doute pour exprimer une omniprésence prolétarienne à la célébration d’une révolution bourgeoise. Toutefois ce congrès dut se scinder en deux, en raison de dissensions qui s’étaient aggravées précédemment entre les « possibilistes » (sociaux démocrates réformistes d’aujourd’hui) et les révolutionnaires.

L’un, dit « Congrès marxiste », dut se transporter à la rue de Rochechouart avec quelques 380 délégués dont une soixantaine de délégués de pays étrangers ; l’autre regroupant les « possibilistes » avec plus de 600 délégués dont une centaine d’étrangers, se tint rue de Lancry.

Le Congrès marxiste était animé par des personnalités marquantes du mouvement socialiste international tels : Jules Guesde, Edouard Vaillant, Deville, Lafargue etc…pour la France.

Le Manifeste du Parti Communiste, inscrit en lettres d’or, dominait la salle du congrès de ces mots : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ».

Le texte de la résolution adopté à l’unanimité par le Congrès de la rue de Rochechouart ne laisse subsister aucune équivoque sur le jour retenu comme date de naissance du 1er mai. Le voici dans son intégralité :

« Il sera organisé une grande manifestation internationale à date fixe, de manière que, dans tous les pays et toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d’appliquer les autres résolutions du Congrès international de Paris.

Les travailleurs des diverses nations auront à accomplir cette manifestation dans les conditions qui leur seront imposées par la situation spéciale de leur pays. »

Il convient de souligner que si la résolution met l’accent sur la réduction à huit heures la durée du travail, elle fixe aussi à la lutte des travailleurs l’objectif de faire appliquer les autres résolutions (plate forme revendicative) du Congrès International de Paris.

Pour ce qui est de l’autre Congrès des « possibilistes » tenu rue Lancry, certes il se prononça pour la journée maxima de huit heures, mais resta très discret quant aux moyens (faire payer les patrons) d’application de cette revendication.


LES EVENEMENTS FONDATEURS DU 1ER MAI


Le 19ème siècle voit se développer l’industrialisation des pays d’Europe et d’Amérique du Nord, et l’essor du capitalisme.

Le 1er Congrès du Parti ouvrier français après la Commune de Paris en octobre 1876, s’était prononcé en faveur de la journée de huit heures pour les femmes ; le 2ème Congrès (1878) étendit la revendication à tous les travailleurs et le Congrès du Havre (1880) repris à son compte le programme élaboré à Londres par Marx, Engels et Lafargue en faisant de la revendication des huit heures un objectif internationaliste essentiel.

Il faudra cependant attendre le Congrès de la Fédération Nationale des Syndicats (Bordeaux novembre 1888) pour que la question des huit heures soit vraiment prise en compte, comme un objectif de lutte des travailleurs dans le cadre d’une plate forme qui réclamait les mesures suivantes :

-La journée de travail à 8 heures maximum,

-La fixation d’un minimum de salaire,

-L’interdiction du marchandage,

-La responsabilité des patrons en matière d’accident du travail,

-La suppression des bureaux de placement,

-La mise en charge de la société : de lenfance, la vieillesse, l’invalidité du travail,

-Une véritable législation du travail etc…


Voilà une plate forme qui nous familiarise avec certaines idées voire une situation tendant à nous ramener plus de 100 ans en arrière. Avec seulement quelques touches de formes, cette plate forme du Congrès de Bordeaux (novembre 1988), serait tout à fait d’actualité à l’aube du 3ème millénaire.

LE 1ER MAI DES ETATS-UNIS

L’industrialisation Nord-américaine fut plus tardive qu’en Europe, mais elle s’accompagna d’une exploitation aussi féroce des travailleurs.

Les émigrants européens, anglais, portèrent l’aspiration à la réduction du temps de travail qui engendra la lutte pour la concrétiser.

Après un premier succès des travailleurs auprès du gouvernement américain sur la journée des huit heures pour les journaliers et ouvriers artisans en 1868, l’affrontement entre exploiteurs et exploités allait s’exacerber.

Le Congrès de l’A.F.L. (1882) allait se prononcer sur une résolution en matière de durée du travail : «  Nous déclarons que la journée de travail de huit heures permettra de donner plus de travail pour des salaires accrus.

Nous déclarons qu’elle permettra la possession et la jouissance de plus de richesses pour ceux qui les créent.

Cette loi allégera le fardeau de la société en donnant du travail aux chômeurs…Elle stimulera la production et augmentera la consommation parmi les masses. C’est une mesure qui tendra de manière permanente à accroître les salaires…Elle diminuera la pauvreté et augmentera le bien être des salariés. »

Voilà encore une déclaration qui, de nos jours, peut parfaitement convenir aux résolutions ou aux appels à la lutte pour la diminution de la durée du travail. Voilà une déclaration dont le contenu de classe tranche singulièrement plus de 115 ans après, avec les positions des « possibilistes d’aujourd’hui » qui livrent aux patrons, des travailleurs, flexibilisés, taillables et corvéables à merci avec l’annualisation voire l’organisation du temps de travail pendant toute la durée de la vie professionnelle.

Le 4ème Congrès de l’A.F.L. (novembre 1884 Chicago) fit même un pas supplémentaire en fixant l’objectif d’aboutir à la journée de huit heures de travail, dès le 1er mai 1886.

Pour la première fois, la date du 1er mai apparaissait dans l’histoire du mouvement ouvrier. Le 1er mai 1886 arrivé, partout allaient se dérouler des grèves et manifestations de masse avec un mot d’ordre unitaire : « huit heures de travail, huit heures de repos, huit heures d’éducation ».

Un climat de révolte régnait parmi les travailleurs et, le 3 mai 1886, à la faveur d’une monstrueuse provocation contre les grévistes de l’usine Mac Cormik, une fusillade faisait six morts et une cinquantaine de blessés. Le lendemain, une foule évaluée à 15 000 personnes venue exprimer sa révolte et témoigner sa solidarité s’apprêtait à se retirer dans le calme quand une bombe tomba sur les policiers : huit morts et soixante blessés. La vague de répression qui suivit cette tuerie laissa de profondes blessures parmi les travailleurs et dans l’organisation syndicale.

LA TUERIE DE FOURMIES 1891


Lors du Congrès du Parti ouvrier Français à Lille (octobre 1890) est votée une résolution pour le renouvellement du 1er mai 1891. Elle invite les élus du Parti à transférer à la fête du travail du 1er mai les crédits utilisés par « la fête bourgeoise du 14 juillet » et incite les ouvriers à s’octroyer eux-mêmes l’application de la journée de travail de huit heures.

Le 1er mai 1891 fut particulièrement mouvementé en de maints endroits et pour la première fois des intellectuels de renom exprimèrent ouvertement leur sympathie pour le « 1er mai fête du travail ». Jean Baptiste Clément (auteur du temps des cerises) est arrêté et emprisonné à Charleville. Dans différents pays d’Europe le 1er mai s’enracine. Mais partout, les tentatives d’intimidation, des provocations fomentées par la bourgeoisie se multiplient.

Ainsi, en France, ce 1er mai 1891 allait être tragiquement endeuillé par ce qui se passa à Fourmies où tombèrent les premiers martyrs de la Journée Internationale des Travailleurs. A Fourmies, petite cité ouvrière du Nord de la France, connue pour son industrie textile à l’époque, les ouvriers et ouvrières avaient décidé de faire de ce 1er mai un grand jour de fête des prolétaires, dans le calme, dans l’union et la dignité.

La bourgeoisie ne le supporte pas et choisit de faire charger les manifestants par les gendarmes à cheval. Dans un premier temps, des ouvriers sont arrêtés, menottés. L’exacerbation qui s’en suit rend la police fébrile, avec le risque de provocation irréparable à tout moment.

C’est ce qui allait se produire à 18 heures. Une fusillade éclate sur un groupe de jeunes, garçons et filles, pour la plupart adolescents, qui se rendaient à la Mairie pour demander la délivrance des ouvriers arrêtés. On relèvera dix morts et une dizaine de blessés parmi lesquels Maria Blondeau, 18 ans, tisseuse, et Edouard Giloteaux, conscrit de 19 ans. L’une et l’autre seront fauchés par les tirs des fusils Lebel, pour la première fois expérimentés sur des êtres humains.

Le 4 mai, plus de trente mille personnes accompagnèrent les victimes à leur dernière demeure. Seul le drapeau rouge flottait sur le cortège.

L’indignation provoquée par le massacre de Fourmies traversa le pays et passa les frontières. Ceux qui avaient espéré que la terreur poussée jusqu’au bain de sang, pourrait refouler les idées révolutionnaires que le 1er mai avait fait germer, donnèrent au contraire à cette journée, une dimension plus forte encore, de lutte, de solidarité et de générosité de la classe ouvrière.


IL SERAIT BON DE S’EN SOUVENIR , AUJOURD’HUI EN 2004 !


(Sources : « Continuer la CGT » Tract du 1/5/98)

 

 

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6 février 2003 4 06 /02 /février /2003 00:00
Communiqué commun de 52 partis communistes ouvriers et de gauche: Stop à la guerre offensive contre l'Irak!
Nous nous trouvons dans une période cruciale où les Etats-Unis et la Grande-Bretagne procèdent à une escalade de préparatifs en vue de lancer une nouvelle guerre impérialiste que l'OTAN a déjà décidé de soutenir lors du Sommet de l'Alliance à Prague. Le potentiel militaire renforcé des bases des Etats-Unis en Europe est activé dans le but de mener cette guerre. Les préparatifs qui sont réalisés pour cette guerre ont conduit à des violations de Constitutions nationales, de lois et de traités internationaux.

Ces derniers jours, le gouvernement américain a demandé de ses alliés, par l'intermédiaire de l'OTAN, des facilités supplémentaires sur leur territoire et leur participation militaire à l'"occupation de l'Irak''.

Il ne fait aucun doute que les préparatifs à cette guerre avaient été décidés d'avance, indépendamment de la résolution 1441 de l'ONU et du travail des inspecteurs de l'ONU, et indépendamment des mesures prises par l'Irak pour faciliter leur mission à la suite des demandes de l'ONU. Il est de plus en plus évident que cette guerre a comme objectif le contrôle d'une région stratégique, de ses pétroles et marchés. En même temps, il s'agit d'une tentative des Etats-Unis de surmonter leur profonde crise économique et de résoudre leurs problèmes sur le dos des autres.

La guerre coûtera des pertes considérables au peuple irakien, qui a déjà souffert de plusieurs années d'embargo, des raids aériens et de la politique du régime de Saddam Hussein.

La guerre en Irak, en dépit de la collaboration de ce pays avec les inspecteurs de l'ONU, permettra de promouvoir les objectifs militaires des Etats-unis dans la région et est comparable au soutien des Etats-Unis au gouvernement d'Israël et à sa tolérance face à l'occupation et oppression des territoires palestiniens.

L'attaque contre l'Irak, qui se fonde sur le nouveau dogme américain des ''guerres préventives", menace de déstabiliser l'ensemble de la région et de provoquer des conséquences désastreuses pour l'humanité tout entière. Elle fait peser une menace immense contre la paix mondiale et le droit international, et crée un précédent pour d'autres actes offensifs arbitraires.

Aucun argument ou artifice ne peut justifier un quelconque soutien de l'ONU à cette guerre.

Nous dénoncons l'attitude des gouvernements et la politique des dirigeants des Etats de l'UE qui n'ont pas procédé aux démarches nécessaires ou déployer un effort efficace pour éviter la guerre et qui, par conséquent, soutiennent dans les actes la politique belliqueuse des Etats-Unis.

La tension internationale est en pleine escalade, les relations internationales se militarisent, les budgets militaires augmentent, et de nouvelles "forces de réaction rapide" nationales, communautaires et atlantiques sont créées.

A l'opposé, la menace de la guerre a conduit à un tollé de protestation dans le monde entier. Il existe une large mobilisation sans précédent de l'opinion publique mondiale contre la guerre, contre les bases de Etats-Unis et de l'OTAN et contre les politiques militaristes des gouvernements.

De nombreux Etats, des mouvements politiques non engagés, des intellectuels, artistes, hommes politiques, diplomates, appellent au règlement diplomatique et pacifique du problème.

Nos partis, qui ont d'ores et déjà développé diverses initiatives, jouent un rôle actif dans ce large mouvement contre la guerre et appellent à des mobilisations encore plus massives des peuples. Nous avons le devoir d'intensifier la campagne contre la guerre auprès des citoyens, sur les lieux de travail, dans les syndicats et les médias, les parlements, et bien sûr à n'importe quelle occasion et par n'importe quel moyen.

Nous devons stopper la guerre offensive contre l'Irak. Nous devons mettre en garde l'opinion publique contre les tentatives des grandes puissances d'exercer un chantage sur l'ONU. Nous devons nous opposer à tout genre de soutien européen à la guerre ou toute participation à celle-ci. Nous exigeons de nos pays de ne pas mettre des facilités militaires ou autres à la disposition des Etats-Unis afin qu'ils réalisent leurs visées agressives.

Les signataires:
  • Parti communiste allemand
  • Parti communiste d'Australie
  • Parti communiste d'Autriche
  • Parti communiste de Belgique
  • Parti des Ouvriers de Belgique
  • Parti des Communistes de Biélorussie
  • Parti communiste ouvrier de Bosnie-Herzégovine
  • Parti communiste de Bohême-Moravie
  • Parti communiste bulgare
  • Parti communiste du Canada
  • Parti communiste du Chili
  • AKEL, Chypre
  • Parti ouvrier socialiste de Croatie
  • Alliance Rouge-Verte du Danemark
  • Parti communiste au Danemark
  • Parti communiste du Danemark
  • Parti communiste d'Espagne
  • Parti communiste des peuples d'Espagne
  • Gauche unie d'Espagne
  • Parti communiste des Etats-Unis
  • Parti communiste de Finlande
  • Parti communiste de Grande-Bretagne
  • Nouveau Parti communiste de Grande-Bretagne
  • Parti communiste de Grèce
  • Parti ouvrier de Hongrie
  • Parti communiste d'Inde
  • Parti communiste irakien
  • Parti Tudeh d'Iran
  • Parti communiste d'Irlande
  • Forum communiste d'Israël
  • Parti communiste d'Israël
  • Refondation communiste, Italie
  • Parti des Communistes italiens
  • Parti socialiste de Lettonie
  • Mouvement de la Gauche unie au Luxembourg
  • Parti des Communistes mexicains
  • Parti socialiste populaire du Mexique
  • Parti communiste de Norvège
  • Nouveau Parti communiste des Pays-Bas
  • Parti communiste de Pologne
  • Parti communiste portugais
  • Parti socialiste roumain
  • Parti communiste de la Fédération russe
  • Parti ouvrier communiste de Russie - Parti des Communistes de Russie
  • Parti communiste de Slovaquie
  • Parti communiste soudanais
  • Parti communiste de Suède
  • Parti communiste de Syrie
  • Parti communiste syrien
  • Parti communiste de Turquie
  • Parti communiste d'Ukraine
  • Nouveau Parti communiste de Yougoslavie

Athènes 6/2/2003

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22 septembre 2002 7 22 /09 /septembre /2002 00:00
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31 mars 2002 7 31 /03 /mars /2002 00:00



CINQUANTE ANS DEJA 


En 1968, Yves Montand chantait C'est à l'aube. Un adieu déchirant à Nikos Beloyannis, dirigeant du PC Grec, fusillé le 31 mars 1952, trois ans après l'échec de l'insurrection communiste, et immortalisé par Picasso dans un dessin intitulé L'Homme à l'oeillet.

C'est à l'aube
C'est à l'aube
Qu'on achève les blessés
Qu'on reveille les condamnés
Qui ne reviendront jamais
C'est à l'aube
C'est à l'aube
A l'heure triste où le jour point
Qu'on regarde son destin
Dans les yeux 
à la croisée des chemins
Les hommes crispent leurs poings
Pour l'adieu
C'est à l'aube
C'est à l'aube 
De demain.

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12 septembre 2001 3 12 /09 /septembre /2001 00:00

 

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5 février 2001 1 05 /02 /février /2001 00:00
 

Le scandale éclate encore une fois au grand jour, la perversion est établie mais

l'impudence des coupables n'a pas de limite.

Une nouvelle partie de notre planète a donc été condamnée à mort par une

société, des gouvernements et des hommes qui au nom de leur prétendue

démocratie et de leur fausse Liberté ont décrété l'anéantissement de toute vie

extérieure à leur conception du monde.

Après l'Irak, c'est au tour du Kosovo, de la Bosnie et de larges zones de la vieille

Yougoslavie qui vont devoir affronter la malédiction du cancer engendré par les

armes à uranium appauvri employées par l'OTAN.

Durant des années sans nombre, des hommes, des femmes et des enfants sont

donc condamnés à mourir de l'atroce mal nucléaire, et des nouveaux nés à voir le

jour frappés de malformations monstrueuses.

Et l'on vient aujourd'hui nous parler avec des trémolos dans la voix de ces braves

soldats de la Paix, véritables Croisés du Monde Libre, décorés par leur Président

et qui auraient été contaminés par la fumée de ces armes pourtant cent fois

bénies...

Pour dire vrai, nous avons beaucoup de mal à nous émouvoir sur le sort de ceux

qui ont enfermé les populations civiles dans le micro-ondes infernal où il ne leur

reste plus qu'à crever ?

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22 avril 2000 6 22 /04 /avril /2000 00:00

 

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